60 ans de la Côte d’Ivoire : fixez bien l’image, vous verrez qu’elle parle plus fort que l’adresse à la Nation !
Pas besoin d’être sémiologue pour comprendre cette image. L’histoire attribue 60 ans à la Côte d’Ivoire sans que le pays ne fasse son âge. Les mentalités ne reflètent guère la sagesse qui devrait les caractériser. « A qui la faute ? » Personne. Si ce n’est un groupuscule appelé classe politique. Sous cette fumée que vous apercevez, couve un feu qui continue de consumer tous les espoirs d’un peuple depuis 30 ans.
Ni Henri Konan Bédié ni Laurent Gbagbo encore moins Alassane Ouattara n’aime la Côte d’Ivoire. Mais plutôt le pouvoir. D’où leur obstination à courir après un seul fauteuil malgré le poids de l’âge. Surtout en dépit du lot d’incidences de ces noms confligènes sur la vie sociopolitique.
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La sagesse ou du moins l’amour leur aurait commandé de se servir de leur aura pour tracer les sillons d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Ils refusent que des jeunes émergent au sein de leur entreprise politique mais acceptent de confier leur destin à leur fils voire petit fils Emmanuel Macron. Ce n’est qu’en Côte d’Ivoire qu’un Vice-Président de la République peut chanter publiquement ‘’Joyeux anniversaire Macron’’. La vergogne a vraiment foutu le camp dans cette partie du monde.
Comment comprendre que le concepteur du « Vivre ensemble », œuvre pour diviser, emprisonner et contraindre ses concitoyens à l’exil ? Trouvez-vous cohérent que l’héritier biologico-politique de Félix Houphouët-Boigny piétine l’expression plurielle dans la Maison de son père au seul profit de son égo ? N’est-ce pas inconséquent qu’un ‘’chantre’’ de la réconciliation ne puisse pas racoler les débris de sa propre famille politique en lambeau ?
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Le constat est sans appel : « N’zuéba » « Woody », et « Bravetchê » ont échoué. Leurs projets respectifs actuels ,60 ans après la première intonation de l’Abidjanaise, n’est que symptomatique de cet revers.
Normalement celui qui a su gérer sa carrière professionnelle hâte sa retraite. A l’opposée l’Homme qui n’a rien planté dans sa jeunesse est obligé de squatter l’ombre de l’autre, dans sa vieillesse.
En réalité Ado, Gbagbo et Bédié ont planté. Ces ténors ont pris de temps de semer les germes de la division. Tous sont convaincus en effet d’avoir fabriqué des kamikazes. Ces milliers de personnes suffisamment nourries depuis 3 décennies à la serve de la manipulation. Puis enivrées par la fragrance pourtant nauséabonde du fanatisme. Ceux-là qui ignorent qu’au moment même ils lisent cet article (prions qu’ils le fassent), l’actuel Président et ces 2 autres prédécesseurs se parlent en vidéo conférence. Dans le seul but de préserver leurs intérêts.
Souvenez-vous chers Ivoiriens qu’il eut une année où HKB disait qu’Alassane Ouattara n’est pas Ivoirien. Sur le chemin il croisa le fer avec un certain Laurent Gbagbo savourant les délices du Front dit républicain. Ensuite c’est Bédié qui s’allie à Ouattara pour piloter le volet politique de la guerre faite à Gbagbo. Aujourd’hui le même Gbagbo est devenu le chouchou de Bédié.
Une véritable comédie qui malencontreusement emporte lors de ces différentes mises en scène des milliers de vies. Quoique ces morts inutiles ne servent pas de leçons à personne dans ce pays. Bien au contraire, nos ténors constituent plutôt des modèles pour certains. Notamment le tout nouveau Premier Ministre Ivoirien. Hamed Bakayoko fuyant des responsabilités, estime qu’« il est temps que les Ivoiriens se rassemblent » Comme quoi le rassemblement et la réconciliation se décrètent. Fidèle à son mentor, Hambak choisit le dilatoire comme ligne politique. Là où un seul communiqué, une seule signature suffirait à réunir autour du drapeau ivoirien tous ces fils et filles.
Hélas « la nouvelle génération » semble suivre les traces du reste obscures de l’ancienne. C’est finalement une question de panne de système. A 60 ans les Ivoiriens devraient réaliser qu’il est temps de changer de vie. Heureusement, les plus consciencieux ont décidé de s’affranchir de ce sort. Les échos du terrain font état de ce que la sanction a déjà commencé à travers le parrainage citoyen.
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Marius Aka Fils