Année de la Jeunesse : Jennifer Cérès (Ambassadrice de l’Agriculture) lance un appel aux jeunes depuis le Brésil !

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« 2023 Année de la jeunesse » en Côte d’Ivoire. Que faire pour saisir au bond la passe faite à la jeunesse par le gouvernement ivoirien ? Certains bénéficiaires y sont à fond. D’autres, les plus nombreux certainement, peinent à repérer le bon créneau. A l’endroit de ceux-ci voire aux premiers cités, Jennifer Cérès fait des propositions tangibles.

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L’Ambassadrice de l’Agriculture ivoirienne invite en effet les jeunes à prendre une part active au projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V). Il faut noter que le PDC2V a mis sur pied un projet à savoir le Fonds à coûts partagés dont l’inscription est gratuite.  Ce fonds prend en charge la moitié du financement des projets desdits bénéficiaires.

En outre, le Centre de Démonstration et de Promotion de Technologie (CDT) appui également l’Agence pour la Valorisation de l’Agriculture (AVA) présidée par Jennifer Cérès dans le cadre de la fabrication des unités de transformation.

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Celle qui est par ailleurs Directrice Régionale du Bureau du Tourisme et des Loisirs à l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Brésil, rappelle à cette frange de la population que 21 villes ivoiriennes bénéficient de ce vaste projet. Une initiative structurante du gouvernement ivoirien appuyé par les partenaires au développement et qui fait le bonheur des acteurs du vivrier.

La promotrice des Journées Nationales de Valorisation de l’Agriculture (JNVA) a de bonnes raisons d’appeler la jeunesse à s’intéresser au travail de la terre. La présentatrice de l’émission Brave Paysan est elle-même agricultrice. En outre, sa proximité avec le monde rural achève de convaincre Jennifer Cérès sur la rentabilité assurée de l’investissement agricole.

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« La terre nourrit son Homme » et ceci n’est pas un slogan. Il s’agit d’une réalité. Dans le Moronou, nous avons récemment rencontré des jeunes dont les conditions de vie se sont améliorées grâce à la culture du gombo. Ce vivrier se vend en haute saison à 25 000 FCFA le filet.

Une petite parcelle (¼ d’hectare) nécessite un investissement maximal de 100 000 FCFA et permet d’en tirer au minimum 150 000 CFA chaque semaine (à raison de 2 récoltes semaine) sur au moins 5 semaines. Soit un retour sur investissement de 650 000 FCFA. Et dire qu’il est possible d’effectuer trois productions différentes en 12 mois.

Marius Aka Fils

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