Alerte : Femmes, des déodorants favorisent le développement du cancer du sein, attention !!!

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L’alerte a été donnée par Stefano Mandriota et André Pascal Sappino. Respectivement oncologue et chercheur en biologie du Centre d’oncologie et d’hématologie d’Hirslanden à la clinique des Grangettes en Suisse. Et leur trouvaille a été validée et publiée dans la référente revue scientifique International Journal of Molecular Sciences.

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Ces deux spécialistes du cancer soutiennent la théorie selon laquelle l’exposition régulière aux sels d’aluminium favorise le cancer du sein. Il faut savoir que ces sels d’aluminium figurent parmi les ingrédients incontournables de la cosmétique. Ces intrants sont en fait utilisés pour boucher les conduits sudoripares. En termes simples, comme anti-transpirant dans les déodorants.

Seulement les sels d’aluminium sont toxiques et jouent un rôle dans le développement du cancers. La communauté scientifique a vent de l’action des sels d’aluminium sur des cellules de hamster, fréquemment utilisés en toxicologie.

Nos chercheurs se sont aperçus que ces composants pouvaient non seulement pénétrer dans les cellules mais aussi les modifier. Entraînant du coup des anomalies chromosomiques très similaires à celle observées lors de certains cancers.

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Pour l’heure, ces données ne permettent pas d’établir forcément un lien de causalité direct. C’est-à-dire entre l’utilisation de déodorant à base de sels d’aluminium et le développement de cancers chez l’Homme.

Les deux scientifiques suisses estiment néanmoins que leurs résultats actuels constituent un faisceau d’indices suffisamment crédible pour interdire l’utilisation des sels d’aluminium en cosmétique. Juste par mesure de précaution dira-t-on.

Ils s’appuient en outre sur d’autres études menées par leurs soins sur le sujet, en 2012 et 2016, sur des cellules humaines et sur des souris. Leurs conclusions, semblables, montraient également une toxicité des sels d’aluminium pour les cellules mammaires.

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Comme par hasard, en Europe, de nombreuses marques de déodorants ont pourtant choisi de proposer des produits certifiés sans sels d’aluminium. En clair, il y a véritablement problème.

En Afrique 99% des consommateurs ignorent tous ces aspects. Et l’éveil des consciences ou du moins l’information des populations sur ce genre de sujets ne figure nulle part dans l’agenda des pouvoirs publics. C’est dire combien de fois le continent noir est exposé à toutes sortes de dangers.

Encore que la contrebande organisée [ les termes sont bien choisis] favorise l’entrée sur les marchés des produits peu recommandés. Alors prudence ! C’est le moins que l’on puisse conseiller dans une telle configuration.

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Rappelons qu’en Côte d’Ivoire l’on dénombre plus de 2000 nouveaux cas de cancer du sein par an. Ce  avec une mortalité de 54%. D’autant que dans 80% des cas, la maladie est détectée tardivement.

Marius Aka Fils

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