Sports/ Après ‘’l’échec’’ Fif : ce que la Côte d’Ivoire doit faire pour ne pas ‘’perdre’’ Didier Drogba !

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Les parrains ayant refusé de lui accorder bénédiction, Didier Drogba se voit ainsi privé du sésame d’entrée à la Maison de Verre. Déconvenue dont la portée émotionnelle touche l’ensemble du monde sportif ivoirien voire africain. Tant voir D.D à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football (Fif) suscitait l’intérêt par conviction ou par curiosité. Heureusement l’icône a déclaré sa flamme, quitte aux Ivoiriens de l’entretenir au bénéfice de leur pays.

Une certitude : l’ex-attaquant de race unique des Pachydermes n’ambitionnait pas de diriger le foot ivoirien pour se servir. Apparemment notre « Chelsea legend » n’en a pas vraiment besoin. Même si des expériences en politique nous font mentir.  Les riches ayant démontré qu’ils sont les plus gros voleurs de la République. Quoiqu’on pouvait se payer le rêve de voir Didier servir et non pomper ces milliards circulant autour du rectangle vert. Sans que ceux-là même qui donnent leur poitrine, leur tête et leurs jambes, n’en flairent la suavité.

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Drogba à la Fif-à en croire ses promesses- c‘était le début d’une révolution du sport-roi en Côte d’Ivoire. Son offre aura fait pâlir d’envies plus d’un acteur de cet écosystème. Hélas, l’Association des arbitres, les médecins et infirmiers sportifs ; pis ses propres ex-coéquipiers, ont estimé qu’il n’a pas été assez rassurant pour disputer  le match contre « FC Rouages ». Pour parler comme les adversaires de Sory Diabaté et d’Idriss Diallo.

Quand bien même la Côte d’Ivoire doit jouir d’une manière ou d’une autre des fruits des bénédictions faites à son fils. Le « fils du peuple » étant désormais de renommée planétaire.

Pour y arriver nous proposons qu’il soit créé une structure spéciale ivoirienne de développement des Sports. Organisation qui aura un statut hybride : « Non privée, non publique et non plus une Ong ».  Pas ‘’publique’’ de peur de faire doublon avec le Ministère des Sports. Il faut savoir que  ce département ministériel existe depuis Mathusalem tandis que le sport ivoirien demeure à l’état primitif. Non pas que les ministres ne sont pas ambitieux mais plutôt parce que le pays lui-même refuse de nourrir des ambitions dans ce domaine. Les Ministres des Sports ne sont écoutés en Conseils des Ministres que lors des campagnes (Can, Jeux olympiques etc.) Sinon chaque semaine ils se contentent de faire le point des véhicules achetés ou des missions à l’intérieur du pays à la recherche de parrainage de tournois sportifs.

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L’Instance/Agence/Office Ivoirienne Spéciale de développement des Sports autonome, que nous appelons à créer et à confier le management à Didier Drogba, doit avoir ce statut juridique afin que tous les partenaires de la star du ballon rond puissent travailler aisément avec lui. Il est de notoriété que les grands financiers ont la phobie de l’étatique. En fait avec les gouvernements l’argent n’arrive pas souvent à destination.

L’ancien capitaine des Eléphants, Yaya et Kolo Touré, Marie-Josée Lou, Cissé Cheick, Murielle Ahouré, Gbagbi Ruth, Adou Anoh… ces champions qui ont hissé l’Orange Blanc Vert sur le toit du monde, pourront transmettre leur savoir-faire pour un réel essor du Sport éburnéen et surtout dans le durable.

Dans la pratique, il s’agira d’ouvrir une zone franche où tous les métiers des sports feront l’objet de professionnalisation. Notamment, le marketing, l’agence pour sportifs, le journalisme, l’ingénierie, l’économie, la psychologie, la photographie sportive  etc. Why not,  inciter les start-up ivoiriennes à creuser pour trouver des outils innovants dans le domaine. Imaginez un seul instant si avec l’appui d’expertises internes et externes- ne seraient-ce 100 disciplines sportives- se professionnalisaient et tous ces métiers satellites avec ? C’est la Côte d’Ivoire qui gagnera tant en lauriers qu’en promotion d’emplois.

Pour avoir brillé au haut niveau ces grands noms du Sport ivoirien n’auront qu’à sortir leur carnet d’adresses pour mobiliser les moyens matériels, humains et financiers à l’effet de la mise en œuvre de ce projet. Ainsi « Dahizoko » n’aura pas besoin d’un « décret du Prof Mamadou Koulibaly (entant que Chef d’Etat) « encore moins de la franchise d’une partie de ses anciens partenaires de stades pour formaliser ses vœux pour le Foot ivoirien.

Aux Ivoiriens et à leurs dirigeants de voir comment troquer ‘’l’échec Fif’’ en perspectives. L’enjeu étant d’éviter au pays l’absurdité de voir et d’entendre des athlètes déclarer en 2020 qu’ils perçoivent 50 mille FCFA comme salaire mensuel. Dans un pays qui est doublement champion d’Afrique des Nations en football, conquérant mondial du Cacao, leader africain d’Hévéa, d’anacarde, de cola… Ne perdons pas Drogbacar il s’agit d’un spécimen. Ce nom constitut uneAune institution et si celle-ci établit son siège en Côte d’Ivoire ce sera tout bénef pour ce pays. A nous de voir !

Marius Aka Fils  

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