Un pool d’une trentaine d’experts africains en recherche de financements verts, emplois verts, gestion des déchets, agriculture durable, environnement…seront du 18 au 21 mars prochain au Palais de la Culture de Treichville à la faveur de la 2ème édition des Journées africaines de l’écologie et du climat Jfac 2019. En avant-goût, suivons l’analyse de M. Marcel Yao, expert climat à la Bad et commissaire général desdites assises qui invite les collectivités ivoiriennes à saisir cette opportunité !
Développement des régions et des villes durables en Afrique : enjeux, défis et opportunités
L’Afrique devrait compter 2 milliards d’habitants dans moins de 15 ans (à l’horizon 2030), dont plus de la moitié dans les villes. Les villes africaines ont donc besoin d’un nouvel ensemble d’outils et de ressources qui leurs permettront de faire face aux nouveaux défis auxquels sont confrontés les centres urbains en croissance rapide.
Plans directeurs obsolètes et stratégie d’adaptation au changement climatique en milieu urbain inadéquates, mécanismes de financement municipaux devant soutenir les investissements et accéder aux marchés financiers inadéquats, faibles capacités pour coordonner et mettre en œuvre des projets, urbanisation rapide et mauvaise gestion des déchets, autant de questions dont les réponses contribueraient à améliorer et donner un caractère durable à nos villes africaines.
L’avenir des grandes villes africaines est donc un enjeu de taille. Notamment du fait de leur vulnérabilité économique, sociale, et du changement climatique. Que proposent les Jfac à ce niveau ?
Eléments de réponse et de solutions concrètes à suivre lors de ces assises. Cette thématique réunira en effet les collectivités territoriales, les autorités locales, les opérateurs économiques, les bailleurs, les associations, les chercheurs, l’Ordre des architectes et bien d’autres maillons de la partie prenante.
De l’impact des changements climatiques sur les femmes du milieu rural : état de vulnérabilité et esquisse de solutions
Les femmes représentent environ 70% de la population pauvre. La gent féminine est alors la plus vulnérable au changement climatique et à la pauvreté. D’autant que leurs (femmes) activités quotidiennes sont pour la plupart tributaires aux ressources naturelles notamment les ressources en eau, les énergies de cuisson, les soins de santé, la production vivrière, etc…
Il convient de souligner que de par ces activités, elles constituent à la fois un facteur important de pression sur les ressources naturelles et malheureusement les premières victimes de la dégradation desdites ressources.
A l’effet d’aider nos décideurs à résoudre durablement cette équation cruciale, les Jfac procéderont par poser un diagnostic approfondi à travers le questionnement suivant. Entre autres : Comment se caractérise la vulnérabilité climatique des femmes en Afrique ? Quel est l’état des réponses apportées dans les Etats et partenaires au développement pour développer et/ou renforcer la résilience climatique des femmes africaines ? Ensuite démontrer en quoi est-ce que les femmes peuvent être une solution à l’adaptation aux changements climatiques ?
Notons que M. Marcel Yao est par ailleurs président du Réseau des Experts Africains pour les Forêts, l’Agriculture, l’eau, l’énergie et le Changement climatique (Refacc), organisateur desdites journées.
Inprouvafrica.com, partenaire naturelle des Jfac, reviendra largement sur ces journées à travers des ébauches d’analyse sur les thématiques qui y seront abordées.
La Rédaction et Sercom Refacc