En Turquie précisément à Istanbul, pas besoin d’argent pour emprunter le métro. Pour s’offrir le ticket, il suffit d’insérer soit une bouteille recyclable , soit une cannette dans des automates. Pas du tout sorcier ! Un exemple à copier en Afrique si la volonté politique suit.
Les métros, les pays africains pour la plupart n’en n’ont pas. Les automates en revanche, en Côte d’Ivoire, des inventeurs en ont produit et seront prêts à en vulgariser à la demande. Quant aux moyens de transport, pour ne prendre que l’exemple éburnéen, la Société des Transports Abidjanais ( Sotra) s’est déjà lancée dans l’innovation, il suffira tout simplement de pousser la réflexion un peu plus.
A Istanbul en fait les voyageurs peuvent échanger ces déchets pour créditer leur carte de transport. La Sotra a institué ses cartes, les autres compagnies voire celles des lignes provinciales, ont les moyens de suivre la cadence.
Les Turques ont adopté cette méthode pour améliorer la pratique du recyclage peu répandue de ce côté-là. Et les pays africains ne sont guère exempts de reproches sur ce point.
A savoir qu’une bouteille de 0,33 litre équivaut à 2 centimes de lire turque ( Nb : 1 Lire turque =111,18 F Cfa) , une bouteille de 0,5 litre équivaut à 3 centimes. Et une autre grande de 1,5 litre fait créditer 6 centimes. Pour ce qui ait des cannettes en aluminium, pour un de 0,5 l, le voyageur reçoit 9 centimes de crédit sur sa carte de transport.
L’économie verte, la fiscalité environnementale, la gestion durable des déchets, la lutte contre le réchauffement climatique, des questions phares de notre époque qui trouvent leur solution est cette pratique simple et dont la mise en œuvre ne demande pas grand-chose. Nous devons être tous des artisans d’Inprouv’Africa !
Toubenit Amos