Immobilier/ Achat de terrain : ces astuces simples et efficaces pour éviter d’être « doublé » !
« Parvenir à ne plus avoir à payer le loyer, construire sa maison et y demeurer (…) même si c’est entrer-coucher ». Une fois les pieds posés dans la vie active, cette pensée nous harcèle l’esprit. Il s’agit, pour tout dire, à la fois, d’un rêve et d’une source de motivation. Mais pour le réaliser, il faudra franchir la fastidieuse étape du terrain. Autrement dit, détenir la propriété d’un espace sur lequel l’on pourra, une fois les moyens réunis, formaliser cet ardent vœu. M. Diakité Mory Stéphane revendique la qualité de Conseiller en investissement immobilier. Il nous prescrit huit (8) moyens de protéger un terrain acheté mais non approuvé.
L’argent, le premier obstacle aux grands rêves
Comme nous le savons tous, le coût »élevé » des terrains en zones urbaines nous emmène à privilégier des terrains non approuvés. Sauf que cette opération comporte d’énormes risques pour le demandeur. Notre expert en donne d’ailleurs des détails : « Le mot approbation contient le verbe approuvé. C’est à dire » être d’avis, accepter,… » Le contraire alors c’est la non approbation donc le refus ou du moins la non reconnaissance. »
Lire Aussi :Archibat : la Sodeci présente sort produits pour ‘’raccorder’’ réponses et attentes des clients !
De façon pratique, qui doit reconnaître notre terrain afin de ne pas être exposé à des conséquences ? M. Diakité répond en ces termes : « La reconnaissance est d’abord familiale. Les membres de la famille reconnaissent vous avoir vendu leur parcelle. Ces derniers doivent vous remettre par conséquent une attestation de propriété foncière ou attestation d’attribution/villageoise. » Conseille-t-il
Notre Conseiller poursuit pour dire que cette étape ne suffit guère. Car il y a selon lui une reconnaissance locale à négocier. Celle-ci relève de la compétence du responsable administratif du village/localité à savoir le chef du village. Mieux, à travers cette reconnaissance, sur présentation de l’attestation d’attribution/villageoise, vous inscrivez votre nom dans le guide du village en payant les frais de cession.
L’insuffisance principale des terrains non approuvés
Vu que le terrain n’est pas encore reconnu, vous serez obligé de vous limiter à ce niveau car vous ne pourrez pas faire demande d’Arrêté de Concession Définitive (ADC). Le seul et unique acte qui confère la propriété sur le domaine foncier urbain. En d’autres termes, sans l’ ACD à tout moment, quelqu’un peut vous arracher le terrain ou alors démolir votre maison au cas vous aurez construit sur le terrain en question. Evidement, ce document tant prisé fait naturellement couler encre et salives voire larmes en Côte d’Ivoire.
Lire Aussi : Exclusif / Sicogi : le feu couve dans la Maison des maisons, 80 agents seraient poussés à la porte
En revanche, en attendant le précieux sésame, il ne faut pas rester les bras croisés
Une fois le terrain acquis, la parcelle bien délimitée, avec la présence des bornes, il vous faut passer à la protection physique, recommande l’expert. Lui qui préconise un certain nombre d’actions dans ce sens : « Vous pouvez clôturer votre terrain si vos moyens vous le permettent. Sinon faire 2 à 3 rangées de briques au niveau des bornes. Mettre votre terrain en location. Confier le terrain à des personnes fiables parce que souvent les gardiens peuvent se transformer en propriétaire. » Prévient M. Diakité.
Restez vigilants !
Vous devez passer visiter votre terrain régulièrement de sorte à éviter toute surprise désagréable. D’ailleurs quand bien même le risque demeure, notre guide conseille de mettre cette parcelle en valeur. L’avantage étant d’éviter que les pouvoirs publics y prévoient une Zone d’Aménagement Différée qui impactera cette ‘’propriété provisoire’’.
« Qu’on se mette d’accord, les risques des terrains non approuvés sont réels. C’est en connaissance de cause que chacun fera son choix… » Prévient M. Diakité Mory Stéphane.
Marius Aka Fils
Contact du Conseiller en investissement immobilier (+225) 07 59 27 94 48