Au sens figuré, la politique de la terre brûlée désigne l’attitude d’une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s’apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure. Tel est l’évolution de la situation politique à la fois opaque et confuse à laquelle le régime dictatorial au pouvoir en Côte d’Ivoire nous donne d’assister.
Face à son bilan chaotique et émaillé de scandales de tous genres, Ouattara est contraint au retrait de la scène politique par la pression de l’opinion national. Lâché par ces parrain extérieur également, il décide d’obtempérer mais sans pour autant abandonner car il lui vient l’idée diabolique de la technique de la terre brûlée. Ayant échoué à inculper le Président Laurent GBAGBO et son ministre Charles Blé GOUDE à la CPI, Ouattara leurs infligent par contumace 20 ans de prisons pour empêcher toute tentative de candidature aux élections présidentielles d’Octobre.
Akossi Bendjo, un autre fidèle du président Bédié a lui aussi reçu sa décision depuis son lieu d’exil en France. Ainsi, d’arrestations arbitraires aux condamnations extra-judiciaires, nous sommes retrouvés au cas de Soro Guillaume dont les multiples tentatives d’inculpations avant cette période sont légion. Ecopant donc de 20 ans comme ces autres compatriotes, « BOGOTA » fait ainsi l’amère expérience de la condamnation par contumace.
Mais pourquoi ado est aussi prompte à condamner ces compatriotes et surtout ces adversaires politiques ? Pourquoi ado, alors qu’il n’est pas candidat aux prochaines élections électorales alimente des foyers de tension politique, ethnique et religieuse ? En effet, convaincu de l’incapacité visible de son poulain Gon de perpétuer son règne devant une opposition plus que jamais prêt à en découdre avec ce régime quel que soit le prix à payer et une population qui a découvert l’arnaque, Ouattara prépare le chaos avant de surement s’exiler vers la France et laisser les Ivoiriens dans la souffrance.
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Un pays totalement divisé, déchiré, économiquement à plat et croupissant sous le poids des dettes et dont la pauvreté rendrait l’équation de stabilité plus que jamais hypothétique telle est l’ultime arme fatale que notre chef de file du RDR semble avoir trouvé avant que la pandémie du COVID-19 ne s’invite sur la scène socio-politique. L’équation devient certes complexe à ce stade de l’évolution mais il n’a pas renoncé à sa tactique. Dans l’espoir que le sort de SORO, de MABRI et AMON TANOH pour très bientôt servent d’alerte aux derniers indécis, prions pour la fin de la pandémie du coronavirus car la famine est au porte de nos nations fragiles.
La France quant à elle tentera de tirer malheureusement profit de cette situation vue les intérêts opaques et visibles qu’elle possède dans notre pays. Vous avez dit pompier pyromane ? C’est le mois qu’on puisse dire de ce pays qui abusivement s’identifie comme territoire de droit de l’homme. Dans ce cycle infernal de la marche vers la démocratie tant recherchée en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens doivent comprendre mais aussi retenir que la France est à la base de toutes ces manipulations avec la complicité de certains fils indignes et lâches.
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Nous devons rester soudé désormais et rompre avec les pratiques mafieuses et France-Africaine. Nous sommes victime de notre propre lâcheté et hypocrisie. Nous pouvons mettre fin à ce cycle que par l’union, la discipline et le travail. Le professeur Mamadou Koulibaly, candidat à l’élection présidentielle d’Octobre 2020 est une véritable chance pour tourner définitivement cette page sombre et d’esclavage de la Françafrique dont nous souffrons depuis les accords cyniques conclus par le premier dirigeant et que veut perpétuer les Houphouétistes toutes tendances confondus. Pour l’heure, profite de la « démocratie » de la France cher frère et compatriote Guillaume K. SORO. Dans l’espoir de retrouver notre mère patrie avec plus de liberté et d’autonomie.
Benjamin TEHE, (Délégué Régional Lider Allemagne Autriche)