Bock Festival 2018 : cette organisation-là, il faut bien en parler !

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Le spécial déroge le global. Le Festi Bock 10 a été « spécial ». Ce terme n’est pas de nous. Mais est revenu quasiment sur les lèvres des quelques personnes qui ont accepté de partager leurs impressions. Lorsque nous avons tenté de les ‘’déranger’’ ; alors installées confortablement au Vip. C’était le samedi 01 décembre dernier. C’est-à-dire, jour de « la demi-finale » de la 10è édition de la fête de la bière dénommée Bock Festival by Solibra.

Il faut dire que Bouaké a eu sa part (05 au 07 octobre 2018). Ensuite San-Pedro fut servie du 02 au 04 novembre dernier. Abidjan, précisément la cuvette du stade de la Bae de Yopougon, a alors offert le plat de résistance 4 jours durant (29 novembre-02 décembre).

Assaisonné par les meilleurs ‘’exhausteurs de goûts’’ de l’heure…

Une fête de la bière sans musique  »appropriée » n’en n’est pas une. Solibra a donc ouvert le coffre-fort pour mettre à la portée des Ivoiriens la crème du moment. Play-back, Wôyô, humour, petit-live, live, les convives n’ont pas du tout chômé durant ces 4 jours: Vital la Patronna, Dj Mix, Safarel Obiang, Stelair, Magic Diesel, Kedjevara, Venom, Aeriel Sheney, Eric Sakré, Tnt, Ramatoulaye,Bony la Merveille, Willy Dumbo, Enk2k, Spyrow, Les Pros du Zouglou, Zouglou Makers, Kajeem, Yodé et Siro, Révolution et  Meiway son Zogang. Il serait difficile d’avoir un menu plus complet.

…Tout ceci dans une stricte sécurité

Ce petit récit anecdotique pourrait suffire. Ce jour-là, nous arrivions sur les lieux autour de 18 H. Le rang ‘’kilométrique’’ à l’entrée Public, nous donne l’idée d’essayer l’accès Vip. Là nous sommes reconnu par Sylvana A.du Département Communication de Solibra. Tout naturellement nous embarquons dans son véhicule. Sauf que le ‘’Laisser-passer’’ plaqué sur son parebrise ne suffit pas à convaincre tout suite le dispositif sécuritaire en place. « Je suis parti d’ ici à 6 h (Ndlr : samedi matin)… certainement c’est une autre équipe, ils font leur boulot » infère la communicante pour nous rassurer.

Puis nous réussissons à passer ce premier rideau sous des yeux exigeants d’une trentaine d’agents de police, de gendarmerie et sécurité privée. Nous sommes guidés par une autre équipe pour le stationnement au parking. Direction le portique de filtrage gardé lui aussi par une bonne poignée de spécialistes assermentés. Le 2ème rideau est franchi après le scane ; mais pas le 3ème. Parce qu’à ce niveau, le beau body barré ‘’Staff’’ de Sylvana tout comme notre carte de presse, n’ont pas persuadé de prime abord. Il l’a fallu que notre guide interpelle ses collègues sur place.

Arrivent alors des marketeurs, des communicants du pionnier de la brasserie en Côte d’Ivoire-lesdits collèges-le talki walki en main. Au début, difficile pour nous de les reconnaitre dans leurs  »nouveaux apparats »  . «  Toutes nos excuses…ce sont les instructions.»  Nous lance poliment un des leurs. Enfin dans l’arène du festival. Précisément dans la loge Vip où veillaient également au grain des agents de la police diplomatique. C’est-à-dire les plus expérimentés  en termes de  sécurité rapprochée. A Abidjan on dit ‘’tu peux ‘’Bockoliser’’ mais erreur de gawa !’’

Au point que malgré ‘’la montée d’adrénaline’’ engendrée par la sélection de Mulukuku Dj, ce  « pape » ivoirien de la platine, les pas de danse semblaient contrôlés. Même les délices musicaux de Meiway n’ont point causé de débordements.  Le ‘’quadrillage sécuritaire » imposait respect et modération en vérité.

Vous avez dit protocole ?

En plus des hôtesses et des hôtes déployés, l’on a aperçu sur le site des signalétiques estampillés entre autres Espaces santé, loge artistes, toilettes etc. A ce niveau également le promoteur de Bock Festival a mis les bouchées doubles. Des videurs disposés de toutes parts. Plus saisissant, ces cabines- toilettes modernes au bord desquelles la bonne senteur  ne reflétait guère leur forte fréquentation ; pourtant.

20 maquis « exclusifs Solibra » délocalisés

 Selon le compteur numérique, ce sont au moins 10 milles personnes/ jour qu’a enregistré la fête.  La vérification de l’information s’est faite aisément par les images- drones retransmises sur les vastes écrans. Pour tout dire, le stade de la Bae  de Yopougon était plein à craquer.  Et  selon les témoignages l’enceinte n’a pas désemplie depuis l’ouverture des festivités.

Les 40 milles ‘’Bock Festivaliers’’ ont été accueillis par 20 maquis installés pour la circonstance. «  Il s’agit de 20 maquis exclusifs Solibra » nous laisse entendre un autre responsable de la société au service des consommateurs depuis 1955. Des points de ventes dont la distinction les uns des autres s’illustrait à travers le branding et de beaux tee-shirts « offerts  par Solibra» et fièrement arborés par leur personnel respectif.

La vigilance médicale rapprochée, l’autre coup de cœur des convives

La sécurité n’était pas l’unique point d’honneur de l’organisation. Autant les professionnels de la sécurité sillonnaient régulièrement les allées ouvertes ou alors montaient la garde dans les points stratégiques dudit site, autant des sapeurs-pompiers et des équipes de Croix rouge assuraient le même jalonnement.  Nous avons même été  agréablement surpris par la mobilisation  autour d’une jeune dame qui ne  se plaignait que d’un « petit mal de tête ». Léger malaise certainement provoqué par les cris consécutifs aux tubes de la musique urbaine distillés à un moment donné.

L’éthique, impossiblement occultable

Juste une heure après notre arrivée, l’animateur a fermé son micro tout en demandant d’arrêter la musique. Pour cause : «  Nous allons permettre à nos frère musulman de prier.» Justifia-t-il. Effectivement la mosquée étant juste dans le dos du stade, le Muezzin se fit entendre les minutes d’après. A la reprise, les consommateurs ont été sans répit invités à « consommer avec modération, il faut bien que nous rentrons en bonne santé pour retrouver nos familles ! » Conseillaient constamment les tenants du micro.  Chapeau bas tout simplement à Solibra !

Telle est la conclusion que nous a confié une personnalité bien connue  ayant requis l’anonymat et qui quittait l’espace Vip aux environs de 23 H.  D’ailleurs ceux qui ont fait ces différentes étapes, s’accordent à déduire que le niveau de sophisticité va crescendo ; au fil des éditions surtout.

Marius Aka Fils

 

 

 

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