JIF/ Valorisation de la Femme en entreprise : cas pratiques au sein des entreprises CIE & SODECI

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La Journée Internationale de la femme (JIF) n’est pas une fête à l’endroit des  femmes. Cette célébration vient plutôt insister sur les droits de la gent féminine. Pour la parité politique, réduire la prédominance masculine ; briser les écarts de rémunération dans nos sociétés et garantir la libre expression féminine. Cette  lutte vielle comme le monde, enregistre tout de même des victoires de parcours. Quelques exemples inspirants au sein du Groupe CIE-SODECI.

L’éclairage public n’est plus uniquement une affaire d’homme

Adané Marie-Noëlle Epse Kouamé est l’illustration parfaite de liberté d’expression féminine. La qualification de technicienne obtenue, elle se rapprocha du département Eclairage Public (EP). Jusque-là seuls des hommes étaient affectés aux interventions. Sauf que la jeune dame entend cela de la plus mauvaise des oreilles: «  Je veux conduire le camion nacelle et arriver à intervenir comme les hommes le font…ce n’est pas impossible. » Se convainc-t-elle.

Évidemment, sa détermination n’est pas sans se heurter à des ‘’résistances’’. Quand bien même celles-ci n’étaient vraiment exprimées. Quoique encouragée et encadrée par sa hiérarchie, celle qui  est aujourd’hui mère de deux enfants, illumine les rues de la région du Gbêkê depuis des années. Officiant à la Direction Régionale de la CIE de Bouaké, Adané Marie-Noëlle Epse Kouamé est très souvent aperçue au volant du camion à nacelle (gros camion de dépannage).

Elle embarque dans la nacelle (la grue) et du haut des poteaux électriques, Marie-Noëlle rétablit les foyers (lampadaires) défaillants. De passage à Abidjan, nos équipes l’ont rencontré le 06 mars dernier dans la zone de Bietry. Relativement à la Journée Internationale de la Femme (JIF), Marie-Noëlle est formelle : «  Le fait que mes patrons m’aient permis de réaliser mon rêve est pour moi l’expression permanente de la célébration de la femme que je suis. »

Chez la compagnie distributrice du courant électrique, il y a bien longtemps que la politique managériale a intégré les droits de la femme tels que évoqués à la JIF.  Agentes d’accueil, responsables de gestion de stock ( Rgs), responsables commerciales ( cheffes d’agence), responsables gestion personnel, caisses sont des postes exclusivement dévolus aux femmes. Mieux, l’entreprise compte désormais des femmes Agents de Zone (Az). C’est-à-dire ceux-là qui procèdent au relevés sur le terrain.

L’assainissement ‘’conjugué’’ au féminin par la SODECI

Pour éviter que les eaux usées que nous produisons au quotidien ne se retrouvent dans le milieu naturel et polluent notre environnement, il faut  que ces eaux subissent un traitement. En dessous de nos maisons, de nos rues et des caniveaux de nos citées, coulent ces eaux usagées dans des canalisations que nous ignorons pour la plupart. Dans le jargon technique,  on parle de réseau enterré. Différent du réseau à ciel ouvert (caniveau) dont l’entretien revient aux municipalités. Quant à celui du réseau enterré, mission a été confiée à la SODECI par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Tâche qui revient particulièrement à Coulibaly Awa et Brou Yaha Solange. Respectivement Cheffe de section Exploitation Maintenance Réseau zone Nord (Abobo, Adjamé, Attécoubé, Cocody, Plateau, Yopougon) et Cheffe Section Entretien et Maintenance Réseau. Elles veillent en effet (24H/24)  à l’amélioration du cadre de vie des populations. Ce à travers la collecte, le transport et le traitement des eaux usées. Mieux, ces deux dames décident au nom de la SODECI au sein du cadre de concertation d’assainissement dont les rencontres se tiennent  mensuellement à l’Office National de l’Assainissement et du Drainage (ONAD). En présence des chefs de  services techniques des mairies du District Abidjanais.

L’eau potable provenant des installations de la SODECI a une cheffe, Mme Marie-Chantal Tégbao

Responsable Technique à la Direction de l’Exploitation de la SODECI, Marie-Chantal Tégbao vérifie le  PH de l’eau,  sa turbidité, le clore résiduel. Bref c’est cette dame qui coordonne le processus d’amélioration continue de la qualité de l’eau qui sort de nos différents robinets.33 hommes et une femme étaient sous sa responsabilité dans un passé récent. Aujourd’hui au quotidien, ce sont 18 agents qui répondent de Mme Tégbao. La société distributrice d’eau courante ainsi que celle du courant électrique  regorgent des femmes Directrices régionales. En gros, un organigramme similaire à celui de l’entreprise sœur ; la CIE.

A l’évidence, non seulement elles jouissent de leurs droits, les agentes de la CIE et tout comme celles de  la SODECI sont effectivement valorisées par leurs employeurs respectifs.

Marius Aka Fils  

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