Découvrons Mme Akissi Dahoua Kacou (Fondation Wadja Niamké) : bienfaisante dans l’âme et par ‘’déformation professionnelle’’
Dame Marie Thérèse Wadja Niamké avait consacré sa vie à sa progéniture et descendance. De même qu’à d’autres enfants, particulièrement les orphelins. Dans une affection à degré égal. La fondation éponyme créée et dirigée M. Jean-Baptiste Koffi, perpétue son œuvre depuis 10 ans. Akissi Marietou Kacou, Akissi Dahoua dite Traoré, Dahoua Akissi Epse Kacou ; elle vous répondra dans les trois cas, s’est jointe à ce combat. A la différence que Mme Kacou est ‘’rattrapée’’’ dans vie professionnelle par ‘’l’esprit Wadja Niamké.
Akissi Marietou demeure foncièrement ivoirienne. Bien que de nationalité française et vivant dans l’hexagone. Avant de s’y rendre, c’est par le titre de ‘’Señora’’ qu’on la désignait. Ayant enseigné l’Espagnol à plusieurs collégiens et lycéens de la place. Chose qui la prédisait enseignante au pays de De Gaule. D’autant que dans le ‘’Bengue’’, entre 2015 et 2016, ‘’Traoré’’ a procédé à une remise à niveau Espagnol métier de la culture à la Sorbonne.
Mais le fait que la Directrice Projets de la Fondation Wadja Niamké soit née d’un père Odiéneka et d’une mère Baoulé de Dimbokro, n’a pas été sans conséquences pour Akissi Marietou Kacou. Véritable victime des pesanteurs culturelles ivoiriennes, son enfance ne fut pas de toute tendresse. En effet, le mariage par caste aidant, il a fallu qu’elle ne se contente que de l’affection maternelle. Marietou n’a pas eu besoin de formation livresque ou académique pour appréhender ce que c’est qu’une mère seule. Puisqu’elle en est progéniture. Expérience qui la forgea et surtout l’attacha « viscéralement au principe de promotion humaine » dit-elle.
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Avec un tel background: un Dejeps Perf 91 Ris Orangis, un diplôme d’Aide-soignante à la Croix Rouge (Limeil Brevanne), une expérience d’Assistante de Direction Bilingue à la Caisse de Stabilisation Abidjan Côte d’Ivoire, un Master Espagnol Civilisation Américaine latine et une Licence d’Enseignement, sans compter un diplôme obtenu à l’IN-HP, il parait ‘’inconséquent’’ qu’on ne puisse pas s’offrir à la fois pain et beurre voire miel, au bas de la tour Eiffel. Mais Akissi Marietou a plutôt préféré que sa carte de visite porte la mention : Cordonnatrice d’Animation à la Résidence Retraite du cinéma et du spectacle. « Parce qu’ici en tant qu’animatrice culturelle et éducative, nous apportons assistance aux personnes vulnérables. Notamment les enfants et parents en difficultés particulières, les mères seules etc. » En un mot, apporter de l’aide aux personnes qui en sollicitent. Résume-t-elle.
Cette facette de sa personnalité est peut-être dictée par ses obligations professionnelles. A la limite, il n’y a pas grand mérite à l’être ; si vous voulez. Mais que ce soit pile ou face, une chose se dégage de cette dame : l’altruisme. Autrement dit, Akissi Marietou est à la professionnelle et vagabonde de la bienfaisance. Ce vagabondage de la charité l’a conduite à la Fondation Wadja Niamké.
Au côté du président fondateur Jean-Baptiste Koffi, par ailleurs président de l’Union Fédérale des Consommateurs de Côte d’Ivoire (UFC), depuis 6000 Km, elle lutte au quotidien pour le bien-être de bien de « ses frères et sœurs » en Côte d’Ivoire. A travers la lutte contre la pauvreté par l’entrepreneuriat et l’éducation, la promotion de la santé pour tous. Via des activités de terrain au quotidien.
Marius Aka Fils