Crise au MPME : des menaces de mort s’invitent à l’atmosphère déjà suffisamment tendue !

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La malédiction ivoirienne pour la chose électorale a quitté son nid politique pour se déverser dans le champ de l’interprofession. Selon ses textes, le Mouvement des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (MPME) devrait renouveler ses instances. Malheureusement de « nombreuses irrégularités » ont fini par plomber ledit processus. Mme Siéi, seule femme membre de la commission devant conduire ces élections, craint désormais pour sa vie.

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Une affaire pourtant très simple. Face à l’évidence des tensions, Maitre Amany Kouamé, avocat de certains membres du collectif inscrits sur la liste électorale du MPME, avait saisi par courrier datant du 28 septembre 2021, la tutelle, en vue d’une médiation entre les parties en conflit.

Requête qui « a retenu toute l’attention » du Ministre de la promotion des PME, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel (Voir Fac simulé). Laquelle autorité gouvernementale a aussitôt sursis à la tenue de l’AG élective prévue le 30 septembre. Ordonnant dans le même temps l’ouverture de la médiation requise.

FACSIMILE COURRIER CRISE MPME

En dépit de ce qui précède, l’opinion apprend qu’une Assemblée générale élective du MPME se serait tenue le 30 septembre 2021 à Abidjan. Sauf que des membres , à jour de leurs cotisations et inscrits sur la liste électorale, n’auraient pas pris part à cette rencontre.

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Dans la foulée et comme si la malédiction ivoirienne des élections refaisait surface, cette plateforme interprofessionnelle se retrouve avec deux (2) «présidents ». D’un côté le sortant Amissah Kouamenan Joseph censé gérer les affaires courantes, « en attendant l’organisation d’une assemblée générale élective légale, ouverte transparente et démocratique ». De l’autre, Mme Zoundi Patricia épse Yao qui malgré tout, le revendique.

Quand bien même selon l’avocat : « Le même jour (30 septembre) à 09 heures, le juge des référés a rendu sa décision ordonnant l’ajournement de l’Assemblée générale, et ce, jusqu’à ce que le juge du fond qui est saisi de la nullité des délibérations de la commission électorale du 31 août 2021, vide sa saisine. »

Au rang de ceux qui proclament la nullité de l’Assemblée générale élective, figure en bonne place Dame C. S. Siéi. Ayant été au cœur du processus électoral, elle dénonce «  la mascarade » et le fait publiquement. Oubliant qu’en Côte d’Ivoire dire la vérité n’est pas fait pour plaire à la nouvelle race émergente des violeurs de textes.

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Alors fusent les « menaces d’atteinte à l’intégrité physique » dirigées contre Mme Siéi. «  Pour préserver ma sécurité et la garantir, j’ai dû porter plainte contre 2 membres de cette commission dont son président. » A-t-elle souligné.

Elle fait peur cette Côte d’Ivoire. Nous y reviendrons.

Marius Aka Fils  

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