Côte d’Ivoire : ces beautés ‘’naturelles’’ recherchées pour compétition !

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Il s’agit ici de celles-là qui résistent aux pressions sociologiques du moment. Ces femmes africaines qui fuient avec beaucoup d’adresse le superflu, la surbrillance, la chimie dévastatrice. Elles émanent en effet de la planète Nappy c’est-à-dire « Natural and Happy ». Ce style de vie intéresse fortement Sandrine Koné qui organise d’ailleurs Miss Nappy 2018 ; mettant en compétition les filles sans complexe mais surtout africaines bon teint.

Ph. DR

Les concours de beauté organisés sous les labels Miss ou Awoulaba,  la Côte d’Ivoire en a connu sous toutes les formes. Si ‘’Awoulaba’’ magnifie davantage la femme africaine, celle dont la morphologie constitue une marque déposée pour le continent noir, Miss Nappy, la trouvaille de l’Ivoirienne Sandrine Koné, se veut aussi dispensateur de valeurs.

La réappropriation par la race noire de son identité culturelle, l’acceptation de soi, la valorisation de la beauté et de la culture africaine sont entre autres valeurs véhiculées à travers ce concept. Aussi de façon singulière, cette édition fait un focus sur la culture Yacouba.

Le 11 août prochain défileront à…. 22 candidates qui n’ont pas été choisies seulement pour leur beauté mais aussi et surtout parce qu’elles sont cultivées. Autrement dit, une esthétique  naturellement séduisante supportant une tête bien pleine et sur laquelle se dresse une  chevelure crépue, locksée.

Et l’organisatrice a trouvé juste en prenant pour marraine la journaliste-écrivaine Agnès Kraidy qui partage ce parrainage avec le Ministre Gilbert Bleu Lainé.

A noter que Sandrine Koné est une passionnée de la question. Elle qui le Bac+3 en Management des unités marchandes empoché et trois années passées chez H&M comme  adjointe au chef de Magasin, a tout abandonné pour se lancer dans la coiffure au niveau de  l’Hexagone. Puis ensuite sur la terre de ses ancêtres avec l’ouverture de son institut de beauté dénommé Sandy Nappy.

Toubenit Amos

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