Bongouanou / Affi inaugurera bientôt le dispensaire de Tanosso,mais avec une ‘’mention spéciale’’ !
Cet article paraitra quelque peu passionné. Vous nous pardonnerez pour ce seul ‘’faux pas’’. Tanosso, village natal d’Ernest Aka Simon, Consultant en Communication, Journaliste, anciennement Chef de Service »Etranger » chez Fraternité Matin. Aussi d’une autre plume pas vraiment étrangère à ces écrits. Cette bourgade n’est non plus éloignée de Broukro, site berceau d’un certain Didier Bléou. L’esprit de la communication rôde en effet. Le 2 juin prochain, cette localité située à 5Km de Bongouanou, recevra des mains d’ Affi N’Guessan, les clés de son dispensaire rural. Avec une ‘’mention particulière’’.
Selon M. Aka Kakou Emile dit « Emile Zola », 1er Adjoint au Chef de Tanosso, mais aussi Animateur-Radio, le mardi 02 juin prochain verra l’historique cérémonie d’inauguration du dispensaire rural dudit village. Une nouvelle qui ne peut que réjouir du fait de son caractère structurant.
En règle générale, les politiques n’en demandent pas mieux pour faire de la récupération. Sauf que cette fois la tâche ne sera pas aisée. Si certains mijotaient justement ce projet. Car même sans avoir besoin de mettre des verres, l’on peut lire cette mention : « Bâtiment entamé par le village, achevé par la Mairie de Bongouanou. » sur la façade de l’ouvrage en passe de livraison.
De fait cette infrastructure villageoise repose sur une petite histoire non moins mémorable. En effet, c’est sur instruction de Feu Nanan Tanoh, alors Chef, qu’une entreprise d’exploitation forestière a décidé de bâtir ce dispensaire. Nous sommes aux abords des années 2000. Malheureusement l’éclipse de la tête couronnée puis le départ de cette zone de l’exploitant forestier vont s’avérer facteurs limitant du projet. Aussi, l’opiniâtreté de la Mutuelle de Développement (Mudesta)-pilotée par M. Kassi Kacou- n’a suffi guère à achever le chantier entamé.
Pascal Affi N’ Guessan, Premier Ministre, y apporte un appui financier. Là encore c’était sans compter avec le 19 septembre 2002. Finalement, c’est la Mairie qui dénouera les cordons de sa bourse pour mettre fin à ce chantier chronophage.
D’où la précision exprimée «Bâtiment entamé par le village… » Quand bien même l’honnêteté intellectuelle commande qu’on salue l’implication des autorités politiques citées plus haut. En gros, rien n’est négligé en termes de communication de ce côté-là. Comme pour étayer les premières phrases de texte. Exemple de ‘’communication communautaire’’ à implémenter pour faire barrage aux usurpateurs. Merci aux artisans.
Marius Aka Fils