Agriculture/Lutte contre le travail des enfants : vu l’échec des partenaires, Cargill revoie sa stratégie !
Des fonds colossaux sont dégagés par les Chocolatiers pour soutenir la lutte contre le travail des enfants dans la cacao-culture en Afrique. Si cet argent était orienté vers les producteurs, nos planteurs ne suffiraient pas tant. Malheureusement ces grosses firmes internationales ont obligation de protéger leur image. C’est le cas de Cargill.
Le chocolatier a décidé de renforcer ses efforts de protection des enfants dans les chaînes d’approvisionnement directes de cacao dans le monde. A travers un mécanisme nouveau de surveillance et de remédiation du travail des enfants (CLMRS). A l’effet de répondre aux besoins uniques de chaque communauté afin d’augmenter l’impact.
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Parallèlement à l’International Cocoa Initiative (ICI) , Cargill a lancé des programmes au Ghana et au Cameroun, complétant les travaux déjà en cours en Côte d’Ivoire. Il convient de noter que Cargill a lancé des programmes supplémentaires avec l’Ong Save the Children. Quoiqu’après une évaluation adaptée des risques, la société décide de mettre en place un CLMRS adapté localement en Indonésie.
En janvier 2020, un programme a également été lancé en Côte d’Ivoire sur la formation et l’esprit d’entreprise des jeunes à risque dans les communautés cacaoyères. Il s’agit de jalons supplémentaires dans le parcours de Cargill vers la mise en place d’approches de surveillance et de remédiation du travail des enfants dans ses cinq pays fournisseurs directs de cacao d’ici 2025. À ce jour, ces efforts ont atteint 58 000 planteurs en Afrique de l’Ouest. Démarche communautaire consistant à identifier, remédier et prévenir le travail des enfants à travers l’accès à l’éducation, à la formation et aux initiatives d’entrepreneuriat.
A en croire le Directeur durabilité cacao & chocolat de l’entreprise, le Bien-être Communautaire est un objectif à long terme et la lutte contre le travail des enfants est la pierre angulaire de leur vision d’une chaîne d’approvisionnement du cacao plus durable. Et Taco Terheijden d’ajouter : « Nous devons nous assurer que les solutions que nous recommandons sont pertinentes, appropriées et évolutives. La collaboration avec des ONG partenaires qui ont une longue expérience dans ces pays d’origine est la clé pour garantir l’efficacité de nos efforts et qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte. »
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Il faut dire que la firme conduit un projet visant les jeunes dont l’âge est compris entre 14 et 17 ans. Cible identifiée pour recevoir un encadrement et une formation professionnelle. Soit plus de 500 jeunes non scolarisés à risque de travail des enfants. Programme devant déboucher sur une réduction de ce phénomène chez les jeunes. Avec en prime, la fourniture à ceux-ci de compétences pratiques devant garantir leur avenir.
Marc-Emmanuel Moyé