La paisible ville d’Arrah (département de Bongouanou, Est de la Côte d’Ivoire) aurait été selon nos sources, secouée mardi dernier. A la base, un groupuscule d’élèves désireux de hâter les vacances de noël. Sauf que le mouvement sera vite maté et tué dans l’œuf.
L’inconscience pousse des élèves à réclamer des congés avant date. Malheureusement face à la violence, les encadreurs, généralement sans moyens de défense, sont obligés de céder. Ainsi depuis plusieurs années déjà les écoles ivoiriennes se vident dans les premières semaines du mois de décembre. Heureusement que Sa Majesté Nanan Tehoua, Roi d’Arrah, refuse de se conformer à cette ‘’coutume’’. Lui le dépositaire des us et coutumes dans cette localité.
Selon nos informateurs, c’est donc sur son ordre que ces perturbateurs en Kaki ont été maitrisés puis copieusement corrigés à la manière traditionnelle avec le ‘’N’Gblé’’ (Ndlr : la queue du bœuf séchée servant de chicotte). Et pour en finir définitivement avec le mal, la royauté a décidé de faire porter aux parents de ces élèves peu ordinaires, la responsabilité des dégâts qu’ils auraient causés dans un collège privé de ladite ville.
Impact direct de l’usage du ‘’N’Gblé’ : la promesse par les agitateurs de ne plus s’aventurer sur ce terrain. Résultat : les cours se font en toute quiétude et dans le strict respect du calendrier établi par les autorités éducatives. Mieux, on n’aura pas à déplorer un 4ème mort. Comme ce fut le cas à Anyama, à Daloa et ce mercredi à Dimbokro. Soit 3 vies, 3 avenirs, détruits et sacrifiés sur l’autel de l’inconscience.Il est peut-être temps de revenir au N’Gblé.
Marius Aka Fils