Photographes/cadreurs : visez bien l’objectif, beaucoup d’argent vous échappe !
Vous avez un appareil photo. Vous êtes professionnel voire photographe amateur. L’essentiel est de savoir shooter. Alors désormais promenez-vous partout et capter les plus beaux paysages, immortalisez tous les faits insolites et devenez riche ! C’est tout simple de surcroit.
Lorsque vous parcourez les sites d’information, les journaux, magazines et autres, vous voyez souvent au bas des photos d’illustration de certains articles, « DR ». Ou du moins « Photo DR ». En journalisme cette mention signifie Droits Réservés. C’est-à-dire de façon littérale que les droits de l’auteur de la photo utilisée par l’éditeur dudit article, sont réservés.
Pour faire simple, c’est parce que le journaliste a du mal à retrouver l’auteur de la photo qu’il réserve les droits de celui-ci. Concrètement, le site, le journal ou le magazine met de l’argent de côté le temps d’identifier l’auteur de l’image pour le lui reverser. Et vos droits deviennent plus consistants lorsque le rédacteur commet l’erreur d’omettre cette fameuse mention. C’est dire que vous gagnez à tous les coups. Mais comment faire ? La question vous vient surement en ce moment.
Action 1 : l’effort, le goût de la curiosité
C’est dire que si vous photographes, louez un véhicule-pour ceux qui n’en disposent pas-parcourez Abidjan, la campagne, les sites géographiques attrayants, les points chauds des grandes agglomérations pour chasser les plus belles images, c’est dire que vous avez un bon faisceau de chances que vos photos soient utilisées pour illustrer les écrits. Ainsi vous multiplierez les opportunités d’entrées d’argent.
Action 2 : la sécurisation de ses œuvres, la créativité et la veille stratégique
Une fois votre appareil garni en photos, vous n’avez qu’à les poster sur Internet. En vous assurant qu’elles sont signées de vous. Nous vous recommandons d’ailleurs de créer une page Facebook, ce qui est gracieusement offert par Marc Zuckerberg, mieux concevoir carrément un site internet. Plateforme essentiellement constituée d’une banque d’images. Et si vos photos sont visées par vos soins cela facilitera la recherche web. Conséquence, vous pourrez facilement repérer votre œuvre même dans un article écrit et publié depuis le pôle nord tandis que vous vivez à Lomé, Accra ou à Lagos. Au mieux, adoptez le pay online en ouvrant une boutique d’images en ligne !
Action 3 : lire beaucoup et se vendre
Il se dit que les Africains lisent peu et l’une des causes de notre retard est là. Sinon c’est la lecture qui vous inspirera. C’est cet exercice quotidien qui vous donnera des idées de shooting. Parce qu’en lisant il est fort probable que l’on découvre des sujets traités par des journalistes bien loin de nos cieux. Partant le photographe/ caméraman instruit et éclairé par la lecture pourra se proposer d’anticiper sur des sujets d’articles ou d’éléments télé voire proposer ces images aux télévisions ou supports presse imprimée ou alors à des sites internet et pourquoi pas aux Agences de Pub. Sachez que L’Afrique compte plus d’un million de sites d’information. Imaginez la manne ! A combien peut-on vendre sa photo ? Tout est dans la négociation.
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Marius Aka Fils