Covid-19/ Après la bourde de l’INJS : ce que Max Gradel, J. Anouma, Asalfo et Bictogo doivent faire !
Tout juste au lendemain des mesures préventives prises par le gouvernement ivoirien face au coronavirus, les Ivoiriens ont été choqués par l’incivisme caractériel de ceux d’entre eux qui devraient pourtant donner l’exemple. Max Gradel et Jacques Anouma refusent la quarantaine systématique imposée. Quand de leurs côtés, Asalfo et le ministre Adama Bictogo, extirpent leurs proches du protocole établi. Résultat : des Ivoiriens attribuent légitimement la propagation de la pandémie à ces célébrités et leurs ‘’complices’’. Suggestion urgente d’actes de ‘’rachat’’.
La lumière de la [Transparence] pour chasser le flou et les récriminations
A la date du mardi 24 mars 2020 à 20H, la Côte d’Ivoire enregistrait officiellement 73 cas confirmés de personnes atteintes de la maladie à coronavirus. Les réseaux sociaux s’enflamment aussitôt et des internautes n’hésitent pas à pointer du doigt ces célébrités ivoiriennes. Qui en refusant de respecter le protocole instauré à l’aéroport FHB d’Abidjan, ont entrainé avec eux tous les passagers du vol Air France Paris-Abidjan du mardi 17 mars dernier. Pourtant appelés à l’origine à une mise en quarantaine à l’INJS.
Du coup c’est un lourd fardeau psychologique que devraient s’apprêter à supporter désormais Asalfo, Gradel, Anouma et Bictogo. Ce, tant qu’on parlera de covid-19 en Côte d’Ivoire.
Afin que cela ne pèse indéfiniment sur la conscience de ces 4 personnalités ; il conviendra que celles-ci posent rapidement un certain nombre d’actes.
En effet, le Secrétaire Exécutif du Rhdp et la star du Zouglou doivent accepter de se prononcer sur le statut de leurs proches concernés. Les faire dépister puis communiquer leurs résultats. Quel qu’en soient les conclusions desdits tests. Ils devront par la suite démontrer avec preuves à l’appui, que leurs proches en question n’ont pas eu contact avec d’autres personnes. Auquel cas, elles (célébrités) ont le devoir d’aider les services sanitaires à les retrouver et les soumettre également au dispositif.
Quant à Max Gradel, le fait qu’il soit retourné à l’INJS pour une auto-quarantaine est bon à prendre; mais insuffisant. Le footballeur devra également communiquer son statut. Des ministres burkinabés l’ont fait. Angela Merkel et Gon Coulibaly n’ont pas hésité à s’auto-confiner. Gradel doit savoir qu’il n’est pas mieux que ces personnalités. Aussi l’ailier gauche de Toulouse devra loger ses pas de ceux d’Asalfo et Bictogo. Autrement dit confier les personnes avec qui il a eu contact aux spécialistes de santé pour examens.
Le cas de l’ex-président de la FIF est difficilement pardonnable. Mais si Jacques Anouma qui est ‘’porté disparu’’ , suit ces premières recommandations comme les autres, il aura la possibilité de se racheter.
Le social pour [atténuer] l’antipathie
La maladie se propage dans le pays. Le chef de l’Etat a annoncé un plan de riposte à hauteur de 95 milliards de FCFA. Sauf que 3 jours plus tard ,c’est le statuquo. Les populations ne voient rien de nouveau. Les Ivoiriens ne savent pas où se faire dépister. Les prix des tubes de gel désinfectant, des masques et des gants se sont envolés. Plein de familles d’artisans (couturiers, coiffeurs etc.) n’ont plus rien. Elles qui vivent au jour le jour. Les employés des maquis, bars, caves,restaurants… sont en chômage technique forcé.
Nos célébrités doivent alors se proposer en précurseur d’une chaine de solidarité afin de venir en aide à ces personnes. Ces pauvres populations doublement victimes de la pandémie du covid-19. D’ailleurs Anouma, Bictogo, Gradel et Asalfo sont mieux placés pour savoir que des canaux de transmission existent. Des Ong, des Fondations et des Associations sérieuses pourront servir de relais à leurs actions sociales.
Pour l’heure, fort heureusement, les personnes atteintes de la maladie en Côte d’Ivoire survivent ; voire guérissent. Trois (3) d’entre elles ont même recouvré la santé selon le discours officiel. Il est donc indispensable pour ces célébrités (qui heureusement ne sont pas pauvres) d’agir en implémentant ces quelques recommandations. Ainsi ils auront des personnes pour les défendre par endroit. Car leur ‘’culpabilité’’ et la responsabilité de leurs complices dans l’évolution de la nébuleuse covid-19 en Côte d’Ivoire, sera difficilement délébile dans la tête des Ivoiriens.
Marius Aka Fils