10é édition des Jnva : voilà un aperçu de l’abondante ‘’moisson’’ de Jennifer Cérès au profit des paysans

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A force de mettre en lumière le savoir-faire agricole ivoirien, les Journées Nationales de Valorisation de l’Agriculture (Jnva) se sont attirées tout le gotha des structures d’accompagnement du secteur. Pour cette 10é édition, ont pris une part active aux travaux, outre les autorités gouvernementale, le Sénat, l’Assemblée Nationale, le Conseil économique et social, la Banque Mondiale, l’ Ocpv, le Bnetd, le Centre de Démonstration et de promotion des Technologies (Cdt) , le Patronat ivoirien, l’I2T…Structures auxquelles se sont greffées une bonne dizaines de partenaires privés.

Il s’est agi cette fois de trouver la bonne formule devant permettre à l’Agriculture ivoirienne d’améliorer sa compétitive. Précisément les chaînes de valeur ; afin de réduire la pauvreté et assurer la croissance inclusive tout en gérant les pertes post-récoltes.

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En effet, une bonne partie des productions agricoles s’avarie. Un véritable manque à gagner qui aurait pu renflouer les caisses de ces vaillants paysans et par ricochet réduire la pauvreté de côté-là. Car comme l’a fait savoir Jennifer Cérès en propos liminaires de la session thématique : «  Il n’est pas normal  que les braves paysans, ces artisans de l’économie ivoirienne et surtout gardiens de nos greniers, soient pauvres ! »

Plusieurs experts de la question ont donc répondu à l’appel de celle que le monde agricole appelle affectueusement « Ambassadrice de l’Agriculture ». Et si la floraison actuelle ne trahit pas, les moissons à venir seront abondantes pour les braves paysans ivoiriens.

La Banque Mondial à travers son représentant a montré des voies d’accès aux financements. Elle a également donné l’information de l’existence d’une convention entre le Cepici et les Conseils Régionaux pour assister les acteurs locaux dans leur promotion.

Pour ce faire l’institution invite les producteurs à aller à l’inter professionnalisation des secteurs agricoles. L’internant a par ailleurs présenté le projet Pdcv visant à terme à contribuer au PIB national ; régler le problème de l’urbanisation, consolider des acquis des projets antérieurs ; rendre le secteur agricole attrayant ; professionnaliser les acteurs ; améliorer les conditions de travail des acteurs et exploiter le potentiel aquacole et la mettre en valeur.

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Quant à l’ Ocpv, elle a rappelé l’existence d’un marché de vivrier en Côte d’Ivoire tout en insistant sur la qualité et le coût des productions. L’office dit miser sur la possibilité de la production en quantité des différentes productions, la promotion et la valorisation des produits agricoles, le soutien à la professionnalisation des acteurs du domaine agricole. Ce dans sa tâche qui est d’organiser les différents secteurs qui interviennent dans le domaine agricole (grossiste, demi-grossistes, détaillants).

Et son Directeur Central Adou Bernard de faire noter que des subventions existent au sein de l’ Ocpv pour accompagner les acteurs du vivrier. «  Il faut qu’elles viennent à l’information car celles qui ont l’information et qui profitent de ces financements ne font pas profiter la population locale de ces projets. » A-t-il indiqué.

Le Conseil économique social et environnemental a à son tour prescrit la réduction des circuits d’acheminement vers les lieux de consommation. A la suite des délégués de cette institution, M. Kouamé Loukou Eric, le très expérimenté Sous-Préfet de Bobi (Séguéla) a fait savoir que les mutuelles de développement devraient s’organiser pour attirer des financements « qui existent » au profit de leurs localités respectives.

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Le Patronat ivoirien a dit sa disponibilité à faire profiter les acteurs du monde paysan des différents partenariats. De façon pratique, l’I2T a de son côté présenté ses réalisations permettant de réduire la pénibilité des travaux champêtres. Il en est de même pour le Centre de Démonstration et de promotion des Technologies (Cdt) qui a proposé des outils visant à réduire les pertes post-récolte.

Une soirée des Awards a permis de distinguer les meilleurs acteurs agricoles et des ressources animales et halieutiques. Ont été ainsi primés plusieurs animateurs des segments vivriers, culture pérenne, élevage, transformation, les partenaires inconditionnels du secteur etc.

Marius Aka Fils

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