Jfac 2019 : la grand-messe africaine de l’Écologie s’ouvre le 18 mars à Abidjan
Les Jfac constituent en termes simples la plateforme qu’ont trouvé des spécialistes africains de l’écologie et autres parties prenantes pour conjuguer leurs efforts. En vue d’acter les solutions aux problématiques liées aux forêts, l’Agriculture, l’énergie à l’eau et au changement climatique en Afrique. Du 18 au 22 mars prochain au Palais de la Culture, les populations seront invitées à découvrir les technologies écologiques et les expériences réussies en matière de transition écologique et énergétique.
Les Journées Africaines des Forêts, l’Agriculture et du Climat (Jfac) s’adressent aux Startup-ers, Ong, organisations, entreprises, institutions soucieuses des défis écologiques. L’idée étant d’unir les forces à l’effet d’impacter davantage les communautés. En d’autres mots appuyer les collectivités à adapter leur plan d’actions aux exigences environnementales du moment.
Pour la 2ème édition, ces assises tableront sur ‘’La transition énergétique et écologique en Afrique’’. Parallèlement, ce forum d’échanges est aussi un marché ouest-africain de bonnes pratiques écologiques et de technologies vertes.
Les Jfac ont été instituées par le Réseau des experts africains pour l’écologie (Refacc).Organisation non lucrative et apolitique d’experts africains expérimentés ayant décidé de se mettre au service des communautés rurales et urbaines pour la vulgarisation des bonnes pratiques.
Ce réseau veut surtout se mettre au service des communautés rurales, des coopératives agricoles et des collectivités territoriales, pour un appui à la sensibilisation, la formation, le montage de projets, les études diagnostiques, l’élaboration de plan stratégique et surtout l’appui pour la mobilisation de financement verts.
En termes de contenu, l’on aura droit à une plénière d’ouverture avec deux panels de haut niveau et un diner de réseautage avec des distinctions (1er Awards de l’écologie africaine) ; des ateliers thématiques participatifs pour travailler sur les préoccupations des acteurs, former, informer, prendre les avis, les témoignages, contraintes et les difficultés des acteurs et faire des propositions à travers un mémo et une feuille de route ; des stands d’expositions, de produits et de technologies écologiques, démonstrations de bonnes pratiques (1er marché Ouest africain de bonnes pratiques écologiques) ; ainsi des rencontres d’affaires suscitées et organisées.
On fera également le bilan de la Cop 24 et l’état des lieux de l’Accord de Paris dans nos pays et relever les défis de leurs mise en œuvre. Sans oublier la formation des acteurs et décideurs des collectivités territoriales, ONG et coopératives (économie circulaire, gestion décentralisée de l’énergie, Agroécologie, fiscalité environnementale, montage de projet vert, élaboration de plan Régional climat etc.)
6000 personnes y sont attendues et cette année cet évènement bénéficiant de la caution morale du gouvernement ivoirien a l’accompagnement direct des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et du Développement ainsi que celui du Plan et Développement.
Marius Aka Fils