Les choses sembleraient pires d’ailleurs. Quatre-vingt (80) agents à qui l’on imposerait un « départ volontaire » avec seulement quatre (4) mois et demi de salaire. Évidement les négociations piétinent et « l’inacceptable » produit des échos inquiétants depuis le siège de la Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière (Sicogi).
Pourtant en 2017 déjà, soixante-dix-sept (77) agents avaient accepté ce ‘’départ volontaire’’ face aux propositions d’alors. En effet la société avait décidé de verser l’équivalent de 15 mois de salaires à ses cadres partants et 20 mois pour ceux qui touchaient moins de 500 mille Fcfa.
Puis grande et désagréable fut la surprise pour les concernés de constater que le discours de leur hiérarchie n’est plus le même. Au motif que le gouvernement ivoirien aurait demandé à la Sicogi de dégraisser. Du fait de la mauvaise santé financière qu’elle connait depuis peu.
Paradoxalement pendant ce temps, une vague de recrutement s’opère assortie de plusieurs pré-emploi. Pis, des travaux d’embellissement du siège seraient en cours également. « Les chiffres ne sont pas bons » telle est l’argument soutenant ce dégraissage. Alors hélas les pauvres familles du personnel doivent se préparer à en faire les frais. Puisqu’en lieu et place des 15 mois/20 mois, elles devront se contenter de seulement quatre (4) mois et demi de salaire.
Que disent les délégués du personnel censés être les premiers défenseurs de leurs collègues ? Quelle est la position de la Direction Générale ? Nous y reviendrons incessamment.
Toubenit Amos