Zif 2018 : le Zouglou, identité musicale ivoirienne, a un autre parrain, Brassivoire
Le Zouglou Inter Forum (Zif) est l’une des plus solides cordes promotionnelles de l’arc Zouglou. Cette plate-forme de ‘’Facebookeur Zouglouphiles’’ a lié savamment virtuel et réalité en se déportant sur le stade d’Anono (Cocody) le 11 août dernier. Avec comme moyen de locomotion, Brassivoire et ses marques de bières.
Pour ceux qui ne le savaient pas, il n’existe pas de petits spectacles lorsqu’il est question de Zouglou. Ce genre musical inspiré par les vicissitudes de la vie estudiantine et révélé en 1990 par des étudiants devenus artistes par la force des choses, est en effet une vraie marque déposée. Et quand des faiseurs de cette musique décident de se produire, comme on le dit, ils ne ‘’tapent jamais poteau’’.
Les spectateurs conviés par le Zif samedi 11 août dernier au stade d’Anono pourront en témoigner. Les Requins du Zouglou, La Force de Frappe, les As du Zouglou. Ces formations artistiques ont sorti la maestria qu’on leur connait pour distiller une rétrospection Zougloutique. Des tubes des années 90, 2000 et ceux d’actualité ont été passés en revu. Tout cela dans un live fait maison. Disons que le live c’est un l’apanage de ces jeunes artistes car c’est quasiment leur quotidien.
Il convient de souligner que le Zif 2018 a la particularité de marquer l’an 1 de ce concept (la formule concert). Pour l’occasion des figures de proue de ‘’la danse philosophique’’ ont apporté leur grain de sel. Notamment Soum Bill, l’ex‐membre du groupe ‘’Les Salopards’’, invité pour cette célébration, qui a gratifié 2 heures durant les ’’ Zifeurs’’ et autres férus de Zouglou en égrenant plusieurs chansons de son riche répertoire.
Brassivoire, partenaire officiel et sponsor de l’an 1 du Zif était évidemment de la partie pour « réaffirmer son engagement à accompagner toutes les initiatives visant à la promotion de la culture ivoirienne dans sa globalité. »
En soutenant le ZIF, la brasserie entend permettre aux jeunes de passer d’agréables vacances et surtout apporter son soutien à la valorisation de cette identité musicale et culturelle de la Côte d’Ivoire.
Marc Emmanuel Moyé