Koné Cheick Oumar, ce nom revient beaucoup dans le milieu sportif ivoirien. Parce que le personnage a quand même dirigé l’Africa Sport National du grand et ineffaçable Simplice Zinsou. Lors d’une conférence de presse à forte effluve de Buzz tenue samedi 11 août dernier, l’ex-patron des Oyés a orienté ses piques vers ‘’le royaume Kalou’’, tançant ces ‘’princes’’ du ballon rond venus de Vavoua. Puis, excédé, l’aîné perd le contrôle.
L’orgue de la désobligeance
Malgré ses nombreuses plaies, le football ivoirien vient de connaitre une autre écorchure. Un presqu’habitué aux polémiques nommé Koné Cheik Oumar a décidé récemment de rappeler son existence aux Ivoiriens à travers une conférence de presse. Au cours de ce One man show, l’homme dont le nom revient également dans la douloureuse affaire des déchets toxiques, a égratigné les Kalou : « Quand Bonaventure Kalou qui insulte tous les jours la Fédération et son président, ne soyez pas étonné qu’il dise à son petit frère (Ndlr : Salomon Kalou) de ne pas marquer. »
La suite est connue. Bonaventure Kalou est aussitôt monté au créneau pour apporter la riposte : « Une vraie misère morale, un homme sans repères. Mon frère et moi avons reçu une éducation, une vraie… »
Nous ne choisissons que ces premières phrases car la suite pourrait être choquante à l’instar de la sortie de l’ancien dirigeant des Verts et Rouges. Qui pourtant est sous le coup d’une radiation à vie de toute activité liée au football en Côte d’Ivoire.
Pourquoi Bonaventure ne devait s’aventurer sur ce terrain
Lorsqu’on a été entre 1998 et 2005 presqu’un autre Drogba national. Quand on a contribué à écrire les plus belles pages de l’histoire des clubs de renom comme Auxerre, Psg, Lens (France), Feyenoord (Hollande). A partir du moment où on détenait il y a peu la carte de visite de feu follet de l’Asec d’Abidjan surtout dans sa période de grâce, plus qu’un individu, on est un personnage, une marque. surtout qu’on est égérie de plusieurs marques commerciales mais aussi symbole d’une Fondation de bienfaisance.
Aux dernières nouvelles ‘’Bona’’ comme on le surnomme, ambitionnerait de devenir le 1er magistrat de la commune de Vavoua (centre ouest de la Côte d’Ivoire). Raison de plus qui devrait empêcher le double vainqueur de la Coupe de France de céder à la provocation.
Parce que Kalou Bonaventure n’est pas que ce fils de Papa Kalou, né le 12 janvier 1978 à Oumé. Mais plutôt un label. Celui de l’athlète doué, d’une star du football mais surtout d’un joueur élégant. L’élégance reste d’ailleurs l’une des valeurs collées au personnage résistant au temps. Tellement affables que des Ivoiriens avaient estimé qu’il ne mouillait pas assez le maillot. C’est peut-être l’occasion de rectifier le tir en démontrant que cette posture-même sur le terrain- est du fait de son Adn. Qu’elle n’est pas aussi négative comme le penseraient une partie des supporters des Eléphants de Côte d’Ivoire.
En gros, les Ivoiriens le savent avenant, charmeur pour la gent féminine, modèle pour tous. Des atouts qui ne demandent qu’à êtes mis en avant sur les terrains de la politique (Mairie) voire du foot de bureau (Fif). En d’autres mots, entendre ces propos du ‘’milliardaire’’ ex-dirigeant de club Cheik Oumar ne surprend pas forcément. Ce qui est ahurissant c’est lorsqu’un homme donné pour ‘’choco’’ se lance dans la guerre des ‘’gros mots’’.
En communication, surtout pour le personnage Kalou Bonaventure, l’émotion n’a pas droit de citer. Quel qu’en soit l’invective, si réaction il devait avoir, elle doit bien accoutrée. Des mots emprunts de diplomatie, des phrases élégantes ; à l’image du concerné.
Patricia K.