Ivoire Yaye Festival 2018 : Brassivoire s’enracine dans la matrice culturelle Adioukrou

A l’analyse c’est plutôt un quadrillage national qui est dans le viseur de Brassivoire. Le Sud-Comoé, le Djuablin, le Bélier…Et c’est la ville de Dabou (Régions des Grands Ponts) qui reçoit l’appui du Brasseur dans son élan d’accompagnement de l’action culturelle. Le Yaye Festival a refermé ses portes ce samedi 04 août. Le riche patrimoine du peuple Adioukrou mis en lumière, la marque de bière Ivoire à ses côtés.

Des interventions du speaker principal de la cérémonie de clôture, nous pouvons retenir que le Yaye est une danse guerrière assortie d’un rituel d’institution politique garantissant la stabilité. On peut aussi  dire en soutien à ce speach que la démocratie n’est pas forcément une invention de l’Occident. Car au fil des témoignages recueillis sur place, il en ressort que c’est depuis 1934, bien avant l’indépendance de la Côte d’Ivoire, que cette forme de gouvernement régentait déjà le fonctionnement du peuple Adioukrou.

L’appui de Brassivoire, on peut le dire, est mesurable. Lors des allocutions, des voix officielles n’ont pas manqué de se réjouir du visitorat qui s’estime à 240 milles festivaliers contre 120 milles pour l’édition 2017.

Tout ce beau monde ne s’est pas du tout ennuyé durant ces cinq (5) jours de festivités. Cérémonie de « Sortie de la jeune fille », « Mode de transmission de pouvoir », « Démonstration de pouvoir mystique » ; bref la matrice culturelle Adioukrou a été revisitée.

Notre équipe de reportage, pour les quelques heures passées à Dabou ce samedi, en a été suffisamment édifié. Un aperçu a été servi en effet lors de la cérémonie de clôture ponctuée par un défilé « militaire » animé par huit (8) villages de ladite localité. Après quoi tous se sont déportés au ‘’Village du Yayé Festival’’, là où Brassivoire  proposait Ivoire et ses produits en guise de rafraichissement.

Marius Aka Fils