« Des voix colportant des rumeurs, gavent nos populations d’infox et d’intox plus nauséeuses les unes que les autres (…) Mon seul regret aujourd’hui ? Nous aurions dû structurer et organiser la défense d’ Hamed Bakayoko, peut-être avec d’autres membres du gouvernement. Car pour que triomphe le mal seul suffit l’inaction des Hommes de bien… » A confessé lundi, Dr. Brice Kouassi, le Secrétaire d’État (sur la sellette) chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Effectivement ces « intox nauséeuses » de l’avatar Chris Yapi, pointé du doigt, ne peuvent que triompher. Ces infox prospéreront tant que la vérité sera cachée aux Ivoiriens. Les feus Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko n’appartenaient plus à leur famille biologique encore moins politiques.
Grands commis de l’État, leur véritable patron, le peuple, devrait être informé de l’évolution de leur état de santé. A commencer par savoir de quoi souffraient ces personnalités et surtout comment, où et pourquoi avaient-ils été transférés. Simple principe de redevabilité.
Malheureusement face au choix de l’opacité, la communication gouvernementale s’était mise à dos les « investigations de Chris Yapi ». Ainsi que son corolaire d’«inepties ». Evidement l’histoire s’est répétée en ses mauvais travers. Hélas.
Parlant du Premier Ministre Hamed Bakayoko, le Maire de la commune de Didiévi regrette que lui et ses collègues du gouvernement l’aient laissé « trimbaler dans tous les débats immondes en faisant un parrain international de la drogue. » Et l’universitaire de révéler qu’ Hambak en avait été très affecté.
Ce qui revient à dire que depuis juin 2020 le plus populaire des membres du gouvernement ivoirien trainait ce fardeau. Qui certainement le rongeait à petit feu. Hambak le généreux aurait certainement aimé pour une fois en recevoir. Le Ministre de la défense méritait pour le moins un comité de défense. Idéalement piloté par ses collègues ministres et soutenu par l’appareil judiciaire ivoirien. Malheureusement rien n’y fit dans cette embêtante affaire de cocaïne.
Ses défenseurs ont préféré surgir 9 mois plus tard. Tandis que ce dossier salissant a eu le temps d’éclabousser abondamment le mis en cause. Pis après que celui-ci ait quitté le monde des vivants . Or « la mort n’est pas la pire des choses de la vie. Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit », disait Albert Einstein. Il est bien dommage que notre altruisme, notre engagement au profit du bien-être d’autrui, ici Hambak, aient été enterrés en nous ; bien que vivants.
Dr. Kouassi Brice Officiel se sent également choqué, indique Facebook. D’ailleurs le Ministre se lâche : « Laissez Téné Brahima Ouattara tranquille ! » Le candidat malheureux aux dernières législatives s’insurgent en effet contre le « lynchage médiatique » de la ‘’Photocopie’’ d’ Alassane Ouattara. Accusé par une certaine opinion d’avoir tué le Golden Boy. « Chris Yapi dit des contrevérités » soit. Sauf que pour l’heure seule la voix de ce ‘’charlatan’’ fantomatique porte. Parce qu’aussi bien sur le cas du « Lion » comme celui de « l’Étoile d’État », ses prédictions se sont accomplies.
Nous apprenons par le biais de notre Maitre-Assistant de Littérature française que l’État saura donner les réponses à chacune des accusations « malveillantes dont on sait qu’elles sont l’œuvre de personnes tombées en disgrâce avec le régime. » Il est clair que pour le régime Chris Yapi et Guillaume Soro constituent une seule et même personne.
Nous souhaitons bon réveil aux dirigeants ivoiriens. Et le moins que l’on puisse leur recommander c’est la vérité. En France, le Président Macron s’est empressé d’informer les français de son état de santé. La vérité et la communication sont des anticorps très puissants contre les virus intox et infox. Le mensonge ne peut être dissimulé bien longtemps, surtout dans ce nouveau monde qui va vite, très vite.
Marius Aka Fils