Si l’on exhibe avec joie les vêtements de marque occidentale, l’on devrait aussi arborer avec fierté la collection Maral. Cette phrase est revenue en boucle à travers les impressions recueillies auprès des participants du lancement de la ligne de vêtement Maral. Justement forme exprimée d’une rencontre culturelle subliminale entre le vieux continent et le berceau de l’humanité.
Vendredi dernier, la salle Félix-Houphouët-Boigny de l’Hôtel de Ville d’Abidjan-Plateau était dans de nouveaux habits. Aux couleurs dominantes blanc et noir. Revêtement de grands jours dicté par la sensation du Maral Flashion Show 1. Il s’agissait en effet du défilé de lancement de la ligne de vêtement baptisée Maral.
En fait, Margueritte Alaba KOKOU, promotrice de ladite collection, est tellement tombée sous le charme de Monsieur Mode qu’elle n’a eu de choix que de léguer les diminutifs de ses prénoms afin de donner naissance à Maral. Elle qui est auditrice de formation et par ailleurs cheffe d’une entreprise opérant loin de la sphère mode.
Au bout du rouleau, l’on peut conclure que cette idylle s’est avérée parfaitement positive sinon productive. A ne considérer que ces quelques fruits présentés au public au cours de cette soirée. Les tenues de marque Maral s’invitent en effet avec pleins d’arguments dans nos garde-robes : prêt-à-porter méticuleusement taillé selon les codes textile locaux; salopettes oversized, vestes de tailleur, jean, tunique, robes en mousseline, grand jupon de gitane, costumes, mini-jupe, mini-shorts, Bref tout y est dans la collection Maral. Tenues gratifiées chacune de motifs saisissants et surtout avec un ton africain.
Ce défilé qui s’est fait en deux tableaux a également impressionné grâce à l’harmonie qui se dégageait entre des mannequins rompus à la tâche et les vêtements qu’ils exhibaient à chacun de leurs passages.
« Maral est adressée aux héroïnes et aux héros. » A indiqué Margueritte Alaba qui invite tous les adeptes de la qualité et du beau à passer commande via la plateforme Maral.
Marius Aka Fils