Congo-Kinshasa, pays continent, terre généreuse et territoire de toutes formes de convoitises. A réussi cette fois à échapper aux pyromanes. Depuis le 24 janvier dernier Félix Tshisekedi, fils du feu opposant historique Ettienne T., est le N°1 congolais. Sans bavure, avec élégance d’ailleurs, Joseph Kabila lui a remis les clés du Palais présidentiel. Et depuis, des faits inhabituels en gouvernance africaine.
Des paroles fortes mais surtout rassurantes …
« Je vais demander au ministre de la Justice de prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à la loi, pour la libération conditionnelle de toutes les personnes détenues pour des délits d’opinion, notamment lors des manifestations tenues avant les élections. » Félix Tshisekedi n’est plus en campagne électorale. Plutôt bien installé dans son fauteuil présidentiel. Déclaration faite précisément lors d’un discours de présentation du « Programme d’urgence » qu’il compte dérouler durant ses « 100 premiers jours » au pouvoir.
Bien plus, le nouveau dirigeant en chef de la Rdc promet aussi de faire en sorte que les Congolais, vivant en exil pour des raisons politiques, puissent regagner leur pays.
Mais peu de jours plus tôt, l’homme exprimait son admiration pour la contradiction, la critique. ‘’Tshisekedi Fils’’ dit que les critiques permettent de s’améliorer. Pour ce faire, il serait selon lui absurde d’intimider ou d’arrêter ces compatriotes partageant des avis contraires. Autrement dit, la liberté d’opinion prend son sens dans l’Administration Tshisekedi. Le délit d’opinion est du coup raillé du lexique juridique au Congo.
Suivies d’actes forts…. pour le bonheur du peuple congolais, de la région, l’Afrique
La Banque Centrale du Congo (Bcc) nous apprenait le 19 février dernier que le N°1 congolais aurait reversé 163 000 Dollars (soit 81,5 Millions de Fcfa) au Trésor public. Montant tiré des frais de représentation relativement à sa tournée en Angola, Kenya, Congo Brazzaville. Ainsi que de sa participation au 32è Sommet de l’Union Africaine ( Ua) qui s’est tenu à Addis-Abeba ( Éthiopie).
De mémoire, jamais les médias n’ont donné une telle nouvelle d’un pays africain. C’est tout simplement inédit cet acte posé par ce Chef de d’État. Car la routine concerne plutôt les dépassements de crédit alloués. Dans le même Congo d’ailleurs, on parlait de + 185% de dépassement.
Et dire que ce n’est pas partout en Afrique que le peuple a droit à ces informations. Si ce n’est que ce vieux CD panafricain « le budget 2018-19 a été adopté s’élève à … s’équilibre en dépenses et en recettes …soit une augmentation de 5 % par rapport à 2018… ».
Pour l’instant, à la lumière des faits, Seul Félix T. et le Congo ont fait parler deux de cette belle des manières. Sur les 55 États participant au sommet de l’Ua.
L’autre fait marquant en Rdc c’est surtout la maturité de ce peuple à commencer par ses leaders. Ne prospérant qu’en eaux troubles, les forces du mal avaient pourtant battu toutes leurs cartes pour brûler le Congo à la faveur de la dernière présidentielle.
La même tactique : susciter un gagnant fabriqué, activer les réseaux occidentaux par des déclarations absurdes et incendiaires, le tout soutenue par une campagne médiatique menée généralement par une presse internationale très outillée en la matière et boom ; les canons commencent à retentir.
Quoique Joseph Kabila et Félix Tshisekedi en premier l’on refusé. Le reste des Congolais, les pays limitrophes avec. Forces et réussite au peuple pour ce bel exemple !
Marius Aka Fils